Alpagas

samedi 8 novembre 2014

La cuisine péruvienne et ses différentes influences.

Au Pérou s'emboîtent de nombreux peuples et leurs diverses cultures culinaires.

Le maïs, céréale d'origine indo-américaine, joue un rôle vital dans les cultures du Pérou depuis l'antiquité. Aussi important que le blé en Europe, le maïs accompagne un grand nombre de plats. Il se mange également seul, cuit avec du fromage frais et du piment, en gâteau de maïs ou en grains.

Dans la sierra, tout le long de la cordillère des Andes, avec les vallées et les hauts plateaux, les quechuas, les aymaras et les canchas ont gardé comme aliment principal la pomme de terre, originaire du Pérou. Il existe plus de 100 variétés de pomme de terre jaune ainsi que des pommes de terre violette. On mange même des pommes de terre déshydratée par le froid : le chuno ( tchounio ).

Dans la forêt amazonienne, les indigènes ont adopté les bananes comme base de leur alimentation, les utilisant de diverses manières : frites, grillées, nature ou cuites à l'eau, sucrées ou salées.  
 
Sur la côte, l'influence est plutôt asiatique . Ainsi l'aliment de base est le riz.
 
Et ainsi de suite.... Par contre dans l'ancien Pérou le lait était inconnu.
 
Côté ustensiles le Péruvien en général est doué d'une grande capacité d'adaptation.
 
Pour réaliser de nombreuses recettes il lui suffit d'avoir :
  - 3 grandes marmites : 1 pour la soupe, 1 pour le riz et 1 pour le ragoût.
  - 4 cuillères de bois
  - une grande pierre plate qui sert de mortier pour moudre ou écraser
  - et 1 couteau bien afuté pour hacher les ingrédients
 
A Lima on commence la journée avec un petit déjeuner assez copieux : jus d'orange ou de papaye, tasse de lait ou de café au lait, pain brioché et fromage de chèvre frais.
 
Pour le déjeuner ou les repas de tous les jours, on cuisine des choses très simples. Les bases de la nourriture sont le riz, la pomme de terre, les ragoûts et les légumes secs.
 
En rentrant de l'école, les enfants ont le droit à un petit lunch à base de pain. Et pour le dîner on réchauffe généralement le déjeuner ou on prépare des pâtes ou un gâteau de  maïs.
 
Les enfants qui ne rentrent pas chez eux prennent une gamelle ou déjeunent dans la rue dans des points de vente culinaires ambulants : vendeur de beignets, vendeur de ceviche, le marchand de turron ou d'épi de  maïs .... Ces points de vente sont présents dans presque toutes les grandes villes et apparaissent ou disparaissent au grès des saisons et des évènements ( fêtes religieuses, processions, match de foot, corrida....).
 
Les boissons  et quelques recettes ça sera pour un prochain article !

2 commentaires:

  1. Merci pour cet intéressant aperçu !

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  2. De rien. Et moi je te remercie pour une recette from japan de ton site.... Le japon étant l'autre pays de mes rêves et le pays d'origine de ma princesse Tokime !

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